L’acte de naissance du théâtre dans la société arabe se situe à Beyrouth en 1847 avec la création par Maroun al-Naqqash (1817 – 1855) de Al Bakhil (librement adaptée de l’Avare). Cette première et fameuse séance eut lieu dans l’appartement de Naqqash devant quelques invités, lettrés curieux et amateurs d’art et de littérature. A partir de 1920, des artistes locaux empruntent au répertoire français ou italien des canevas et présentent sporadiquement des pièces de facture littéraire et pompeuse, ou populaire et moralisante: ‘Ali al-Ariss, Wajih Nasser, ‘Issa al-Nahhas, Mohammad Chamel, Abdel Rahman Merhi. Mais c’est l’opérette qui a le plus la faveur du public.